Son mari, le critique le plus en vue de Poutine, qui est mort en prison en février, a été érigé en héros en Occident pour avoir attiré l’attention sur la criminalité et la corruption en Russie. Cette critique intervient alors que Navalnaya promeut un nouveau mémoire posthume des journaux de prison de son mari, intitulé Patriot, qu’elle a aidé à assembler. En février, la Russie a annoncé que Navalny était mort après avoir perdu connaissance lors d’une promenade. Les États-Unis ont blâmé la Russie pour sa mort.

Que sa femme ait de la sympathie pour les Russes a été une surprise désagréable pour certains. Roderich Kiesewetter, membre de l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne, a déclaré que les commentaires de Navalnaya semblaient soutenir l’attaque de la Russie contre l’Ukraine. « Ce n’est pas seulement la guerre de Poutine, mais évidemment la guerre de la Russie. Au lieu de renforcer le droit légitime à la légitime défense de l’#Ukraine, avec de telles déclarations, elle apparaît davantage comme une avocate des revendications impériales russes », a-t-il écrit.

On estime qu’il y a environ 1 500 prisonniers politiques en Russie. En août de cette année, il y a eu l’échange de prisonniers le plus médiatisé entre l’Occident et la Russie depuis la guerre froide, qui a vu la libération du journaliste du Wall Street Journal, Evan Gershkovich. Peu après la mort de Navalny, il a été rapporté qu’il y avait des plans initiaux en cours pour sa libération.

La semaine dernière, Navalnaya a déclaré à la BBC qu’elle prévoyait de se présenter à la présidence de la Russie une fois que Poutine serait hors du pouvoir. Lors de l’interview avec Die Zeit, Navalnaya a déclaré qu’il n’y aurait pas de paix durable tant que Poutine resterait au pouvoir. « S’il met fin aux combats, il utilisera ce temps pour regrouper ses troupes et attaquer à nouveau plus tard. On ne peut pas faire confiance à Poutine. »