Lundi, le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, a passé l’Assembly Bill (AB) 1995 en loi. La soi-disant « Loi sur la sécurité » est la première en Amérique qui empêche les écoles d’adopter toute politique obligeant les enseignants et le personnel à informer les parents lorsque leur enfant souhaite être désigné et traité en tant que membre du sexe opposé ou comme « non-binaire ».
Les écoles de l’État effectuaient déjà des transitions sociales secrètes d’élèves, principalement en raison des directives du Département de l’éducation de Californie qui conseille aux écoles de cacher ces informations aux parents. L’AB 1995 est une tentative de codifier ces pratiques, donnant du pouvoir aux activistes de genre contre leurs critiques locaux.
Les écoles de la Californie vont à des extrêmes pour maintenir ce secret vis-à-vis des parents. Par exemple, le district scolaire unifié de Roseville, dans l’État doré, a une politique de genre qui attribue aux parents une note entre 1 et 10 en fonction du « soutien » présumé à l’identité transgenre de leur enfant. Une note basse signifie probablement que les parents ne sont pas dignes de confiance envers ce savoir sacré. Et bien sûr, les parents n’ont aucun droit de contestation ni même d’être informés de la note qui leur est attribuée.
Le gouverneur Newsom a reconnu que les parents ont le droit de consulter les dossiers des élèves, mais il n’a pas mentionné, comme par hasard, qu’il ne parlait que des dossiers officiels. Les avocats qui conseillent des districts comme Roseville recommandent aux écoles de créer des dossiers séparés et non officiels pour les élèves ayant des « identités de genre » afin d’éviter la détection par les parents, même lorsque les parents exercent leurs droits légaux pour obtenir les dossiers de leur enfant.
Les activistes progressistes présentent les politiques secrètes de transition de genre comme une simple question de protection de la vie privée des élèves et, par extension, de sécurité contre les parents « abusifs ». Mais l’argument de la vie privée n’a de sens que si l’on adhère à l’anthropologie philosophique douteuse de l’« enfant transgenre ». C’est-à-dire, uniquement si l’on suppose que certains enfants sont simplement transgenres, plutôt que de voir la transition comme un mécanisme d’adaptation à des problèmes de santé mentale sous-jacents, des défis neurocognitifs, des problèmes d’ajustement social, de l’homophobie internalisée ou de la confusion identitaire. La manière dont l’AB 1995 est formulée autour de chacune de ces batailles, comme une question d’identité personnelle « authentique » à cacher aux parents au nom de la vie privée, est inutile voire pire.
Au Royaume-Uni, la Revue Cass a constaté une « absence de preuves solides des avantages ou des préjudices de la transition sociale pour les enfants et les adolescents’, sur la base d’une étude systématique de la recherche dans ce domaine. La revue a également reconnu que la transition sociale peut interférer avec la résolution naturelle de la dysphorie de genre chez les enfants, et a conclu qu’elle devrait être considérée comme une « intervention active car elle peut avoir des effets significatifs sur l’enfant ou le jeune en termes de fonctionnement psychologique et de leurs résultats à long terme ».
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