Vance at the RNC earlier this month (Anna Moneymaker/Getty Images)

Un thème récurrent dans les poèmes de C.P. Cavafy est celui des élites dans une cité hellénistique du Proche-Orient, depuis longtemps absorbée dans l’empire romain, attendant anxieusement des nouvelles du centre impérial de l’issue d’un grand concours qui décidera de leur destin. Une dynamique similaire peut être observée dans notre propre avant-poste provincial, alors que les responsables travaillistes anticipent la probable deuxième ascension de Donald Trump au trône impérial.
En opposition, le secrétaire aux affaires étrangères David Lammy a eu le luxe – ou le manque de prévoyance – de condamner Trump comme un ‘tyran en herbe’, un ‘sympathisant du KKK et des nazis’, un ‘sociopathe sympathisant néo-nazi’ qui est ‘également une menace profonde pour l’ordre international’. Pourtant, si Trump revient au pouvoir, comme il semble probable maintenant, un tel discours, une déclaration de loyauté envers une faction impériale dans sa guerre contre l’autre, sera rapidement abandonné. Sous Trump, l’Amérique restera, du moins rhétoriquement, le pivot de la sécurité britannique, et notre establishment aussi loyal que jamais pour faire le jeu de Washington.
Pourtant, Trump n’a pas changé. Si quoi que ce soit, son deuxième mandat sera plus radical que le premier, comme le montre son choix d’un guerrier idéologique, J.D. Vance, comme candidat à la vice-présidence. L’ascension de Vance comme colistier de Trump est un moment symbolique véritablement dans l’histoire politique occidentale. Comme le théoricien politique Julian Waller observe à juste titre, ‘J.D. Vance est un millénaire pleinement conscient, et dans de nombreux cas familier avec, la néo-réaction, le vitalisme, le post-libéralisme, le tech-futurisme, l’anti-managérialisme et la constellation idéologique illibérale américaine plus large’. Avec une inquiétude croissante, les organes libéraux américains énumèrent les penseurs post-libéraux et illibéraux qui sont censés influencer la vision du monde de Vance, tout comme les droiteux exultants énumèrent les divers comptes Twitter de droite (y compris, je suis ravi de le dire, le mien) que Vance – qui se décrit lui-même comme ‘branché sur beaucoup de sous-cultures de droite bizarres’ – suit.
Tout comme Waller le déclare, le courant politique dans lequel Vance évolue ‘est en fait à quoi ressemblera le changement générationnel des baby-boomers’. Tout comme la politique de la gauche millénaire mainstream a été façonnée par le socialisme radical du monde en ligne, il est simplement un fait que la vision du monde des jeunes conservateurs a été influencée par le plus large ‘droite dissidente‘, la constellation de critiques souvent anonymes de la radicalisation libérale américaine de la fin du 20e et du début du 21e siècle et de l’adoption totale de sa vision progressiste par les élites des satrapies occidentales de Washington – cette dernière catégorie incluant très certainement notre gouvernement travailliste.
Il y a une décennie, ce milieu en ligne était rejeté comme le domaine des racistes, des incels et des terroristes domestiques – maintenant il entrera probablement à la Maison Blanche. Alors que, dans les années 2010, les géants de la technologie se sont précipités pour se dissocier du mouvement disparate qu’ils ont involontairement nourri, les oligarques de la technologie d’aujourd’hui s’insèrent fièrement dans sa critique du libéralisme de stade tardif : l’ambiance a déjà changé. Il s’agit d’une évolution politique naturelle causée par le renouvellement générationnel et l’épuisement intellectuel du centre libéral, affaibli de manière fatale par les résultats de ses propres politiques. Pourtant, il est douteux que le système politique britannique, qui réprime rigoureusement toute telle flirtation avec la droite en ligne parmi ses propres membres aspirants, soit prêt pour ce changement.
Alors que le mélange disparate d’idéologies tourbillonnant parmi les jeunes de droite possède finalement des visions du bien radicalement opposées, il n’y a aucun terrain d’entente significatif entre l’enseignement social catholique de la droite post-libérale mainstream et le vitalisme nietzschéen des satiristes anonymes que Vance, comme tout autre conservateur de droite de son âge, suit – ce qu’ils partagent, c’est un désamour envers un ordre politique – défini de diverses manières comme ‘le régime’, ‘la Cathédrale’ ou même ‘la Longhouse’ – qui a véritablement échoué. Dans son discours à la Convention nationale républicaine, Vance a condamné Joe Biden comme l’avatar d’un consensus libéral échoué qui avait détruit la base manufacturière de l’Amérique à travers la mondialisation, renforçant la Chine tout en appauvrissant l’arrière-pays, tout en engageant la classe ouvrière du pays dans des croisades ratées pour exporter la démocratie au Moyen-Orient par l’occupation militaire. Il est facile d’oublier qu’au cours du premier mandat de Trump, il était encore sacrilège de déclarer que la mondialisation avait affaibli l’Occident, que la dépendance envers les dictateurs étrangers pour les approvisionnements énergétiques et les biens vitaux nuisait gravement à notre sécurité, et que la puissance militaire américaine avait déjà atteint son apogée : pourtant, ce sont maintenant des opinions largement partagées par le centre sensé, qui s’est depuis radicalisé par exposition à la réalité. La critique dissidente de l’hubris libéral a déjà remporté l’argument : maintenant, elle est sur le point de gagner, et d’exercer le pouvoir.
En effet, c’est la manière dont Vance entend utiliser le pouvoir pour remodeler l’ordre américain qui le rend le plus intéressant. Comme il l’a dit à James Pogue dans Vanity Fair : ‘La politique américaine sera soit un lieu de guerre civile permanente, effectivement institutionnalisée, qui se termine par des choses vraiment mauvaises… soit la droite américaine est capable d’assembler une coalition de populistes et de traditionalistes en quelque chose qui peut vraiment renverser la classe dirigeante moderne.’ Pour ce faire, Vance a déclaré : ‘Nous devrions saisir les institutions de la gauche… et les retourner contre la gauche’, dans un ‘programme de débaassification, un programme de dé-éveillement’, dans lequel le premier acte en prenant le pouvoir serait de ‘licencier chaque bureaucrate de niveau intermédiaire, chaque fonctionnaire de l’État administratif [et] les remplacer par nos gens’.
Les libéraux qui décrient un tel langage ont une mémoire courte. En 2016, l’establishment libéral – le régime, si vous voulez – a réagi aux deux chocs de Trump et du Brexit de manière largement identique. L’hostilité des électeurs a été attribuée à la fois au racisme invétéré et à la manipulation par des provocateurs russes mystérieux. La démocratie avait été subvertie, ou piratée, donc les résultats du processus démocratique étaient invalides : en effet, les libéraux étaient tenus de les contester pour lutter contre le ‘fascisme’, dans la rhétorique apocalyptiquement exagérée de l’époque que Lammy trouve maintenant si embarrassante. Les étagères des librairies ployaient sous la production combinée des ‘historiens de la résistance’, amplifiée par une presse libérale de plus en plus militante, qui établissait des analogies tortueuses entre notre transition politique actuelle et les années trente sanglantes de l’Europe.
Les gouvernements élus de l’Amérique et de la Grande-Bretagne ont été sabotés de l’intérieur par des bureaucrates d’État – niés en tant que conspirateurs lorsque les conservateurs se plaignaient mais vantés pour récompense une fois qu’un changement de pouvoir approchait – tandis que la presse progressiste fabriquait des scandales pour frustrer la gouvernance réformiste. Aux États-Unis, les médias et l’establishment libéral ont soutenu la violence politique, au début du mandat de Trump sous forme de manifestations ‘antifascistes’ et à sa fin dans une vague d’émeutes et de pillages notionnellement antiracistes dans le but de faire pencher l’élection en faveur de Biden. Réussis à court terme, les partisans américains de la campagne libérale contre la démocratie ont peu de justifications pour protester contre leurs conséquences retardées.
Pourtant, pour les post-libéraux britanniques – dont la politique est finalement un conservatisme de gauche, et qui restent plus désireux que leurs homologues américains de maintenir le pare-feu contre un illibéralisme véritable – l’ascension de Vance est un moment aigre-doux. Sa nomination est, objectivement, la victoire politique la plus significative à ce jour pour le milieu intellectuel post-libéral, et une validation de la stratégie d’Adrian Vermeule de prendre le contrôle de l’appareil d’État américain de l’intérieur, et de diriger sa force et son pouvoir vers le bien commun.
Le succès de Vance met cependant également en lumière l’échec du post-libéralisme britannique. Il y a seulement quatre ans – et trois premiers ministres – il était parfaitement raisonnable d’imaginer que la victoire électorale écrasante de Johnson sur une plateforme de relocalisation de l’industrie nationale et d’utilisation du pouvoir de l’État pour faire avancer la prospérité des classes ouvrières et des classes moyennes inférieures oubliées de la Grande-Bretagne annonçait la victoire du post-libéralisme britannique. Pourtant, les événements, et le mélange unique d’incompétence politique et d’inertie idéologique du Parti conservateur, ont prouvé le contraire. Ayant été récompensés par une victoire écrasante pour leur inclinaison rhétorique vers le post-libéralisme, les électeurs britanniques ont dûment puni les Tories pour leur retour à leur zone de confort intellectuelle. Comme l’a observé l’académicien David Jeffery 2019 était ‘un faux départ pour la pensée post-libérale, et aux concours de leadership de 2022, le navire post-libéral avait pris le large’, les conservateurs britanniques se révélant ‘complètement incapables de penser au-delà du statu quo libéral-individualiste’.
Cependant, l’échec du post-libéralisme britannique est peut-être plus institutionnel qu’idéologique. Il n’y a pas d’équivalent ici à la matrice de groupes de réflexion et de sinécures qui nourrissent les talents conservateurs aux États-Unis : s’il était britannique, Vance serait en compétition pour une place sur GB News. Les post-libéraux britanniques peuvent avoir des choses intéressantes à dire sur les échecs de notre régime politique actuel, mais peu d’endroits pour les dire. Au lieu de cela, comme des alchimistes itinérants dans les cours de la Renaissance, ils cherchent un mécénat à Budapest, et peut-être bientôt à Washington. Il n’y a certainement pas de place pour eux au sein du Parti conservateur, toujours captif idéologiquement par un libéralisme économique qui est tombé en disgrâce partout ailleurs dans le monde : même Reform sont finalement des libéraux de la génération du baby-boom.
Lorsque même un penseur conservateur aussi inoffensivement bienveillant que Roger Scruton a rapidement été mis au ban de notre parti conservateur une fois qu’il a reçu la moindre pression de la part des exécuteurs libéraux, nous voyons qu’il n’y a pas de place pour un Vance dans la politique britannique. C’est une victoire en quelque sorte pour le libéralisme britannique, mais peut-être une victoire à la Pyrrhus. Alors que les plus hautes sphères du système politique américain sont maintenant le foyer de ceux, comme Vance, familiers avec des critiques sérieuses des dogmes sacralisés du libéralisme ossifié, notre propre discours politique est devenu un cul-de-sac intellectuel, l’équivalent idéologique des ravins glaciaires où les derniers Néandertaliens se sont abrités des intrus Cro-Magnon. Le changement de garde à Washington signifiera que nos dirigeants centristes se retrouveront maroonés par l’histoire, contraints de recevoir des ordres de représentants d’une vision du monde qu’ils rejettent. Comme l’équipe de football d’Angleterre, qui a encore mis un genou à terre tandis que l’équipe américaine opposée regardait avec une perplexité polie, nous, dans les provinces, sommes encore quelques années en retard sur les modes changeantes de la métropole.
Un gouvernement conservateur post-libéral aurait pu bien fonctionner avec une administration Trump galvanisée par le radicalisme intellectuel de Vance. Notre gouvernement travailliste, dont les membres de l’opposition ont pleinement adopté le point de vue hystérique de ce qui semble être une administration démocrate moribonde, trouvera probablement le chemin plus difficile. La nature du rôle subordonné de la Grande-Bretagne dans l’alliance transatlantique exige que les dirigeants britanniques s’accommodent aux caprices de quiconque siège sur le trône américain : nous pouvons nous attendre à peu d’éclosions de ‘libéralisme de résistance’ de la part du gouvernement Starmer, soucieux de ne pas se signaler comme un avant-poste provincial d’un régime discrédité. Peut-être que cette modération forcée jouera en faveur des conservateurs britanniques, bien plus que notre propre gouvernement notionnellement conservateur n’a jamais réussi à le faire ; peut-être cela convient-il même aux inclinations personnelles de Starmer lui-même.
Mais comme le montre son épreuve de la mort, la victoire de Trump, et avec elle l’ascension de Vance à sa droite, est encore loin d’être certaine, tout comme l’apparente auto-euthanasie politique de Biden pourrait encore changer le résultat de la course. Même s’il parvient au pouvoir, le tempérament changeant de Trump pourrait adoucir les bords idéologiques de ses propres adeptes, tout comme il renie déjà le plan Project 2025 visant à débarrasser la bureaucratie américaine de ses ennemis politiques. La Grande-Bretagne pourrait, en tant que résultat accidentel des deux chocs de Trump et du Brexit, posséder la plus étroite amplitude de discours politique dans le monde occidental, mais le reste du monde continue d’avancer et nous entraînera avec lui, d’une manière ou d’une autre. Mais pour l’instant, en tant que suiveurs plutôt que créateurs de modes politiques, nos politiciens, comme les bureaucrates provinciaux de la poésie de Cavafy, doivent attendre jusqu’en novembre pour avoir des nouvelles du grand concours au centre impérial, et seulement alors adapter leur politique en conséquence.
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SubscribeLook at Jacinda’s expression. I burst out laughing. She has that pained, caring look down pat. Many hours practice in front of the mirror I’m sure. #DavosWoman cares.
If she ever ends up writing for the Guardian, she will have no shortage of options for her author picture.
your right Lesley she really has perfected that look. She modelling the ” I’m not angry, just disappointed in you” variant in the picture with this article.
I thought it was a painful case of piles
yes rather a contrast with Xi Jinping’s Winnie the Pooh look.
What fictional character would Jacinda be? The miserable dog that thinks everything is going to go wrong; the depressed robot in hitchhikers?
And then Putin – who could that be? Popeye?
To me it just looks like she passed gas and she knows she is going to be judged for it. I’ve had the look many times myself.
NZ is lifting all border restrictions to most countries by June, by which point it will have gone through its Covid spike the same as other nations have had. That will be the time to compare to see how it has fared against other nations in regards to hospitalisations and deaths, financial costs and duration of lockdowns.
Do you think we will see a truthful reckoning of financial costs? Somehow I very seriously doubt it. These politicians will never reveal how much their lunatic decisions have cost their countries – it will put them out of a job at best and in jail at worst. Smoke and mirrors, corrupt enterprises and corporate media will do the cleaning up for them.
You are correct Billy Bob – bizarre how so many other- wise intelligent- sounding people dont seem to be able to do basic maths ie NZ managed to have nearly zero deaths due to Covid whilst awaiting the development of vaccines – and now will steadily open up – am I just way more intelligent to be able to see that this has been a successful strategy ?? Or do many Unherd members actually follow a herd rather too often ?? Disappointing lack of original thinking going on here….
Which is not to say ALL countries should have locked down – esp Africa – but in NZ’s case was the best policy. Sparsely populated countries, no. Few older people, no. Sparsely populated states, no . Different strategies for different scenarios , surely. India etc , no. Parts of Scandinavia, yes , japan, Korea, probably yes . etc etc etc. Pretty simplistic to lump ALL countries into one strategy, then complain that one size fits all dont you think ?? NZ just a teeny bit different than say Africa……….
I agree, horses for courses. I think lockdowns in Europe were largely pointless as the virus was already far too entrenched and I think they did little to stop the spread. NZ was in a different situation, in that the first lockdown eradicated the virus from the country and allowed everybody to live life as normal for a long time. It’s meant they’ve had chance to get the country vaccinated before letting it run riot, and I’ll wager once the current spike has passed they will have suffered much less hospitalisations and deaths than most other nations.
But unfortunately vaccines didn’t deliver. Their efficacy, even against the original strain, waned after 6 or so months and even the booster is only good from 6-10 weeks. Moreover, the current vaccines are basically useless against Omicron. So exactly what did NZ do right. Further, NZ basically just leached on other countries, especially the UK and US, to do the work for them and develop a vaccine. I don’t see that NZ did anything in that regard even though they have a 1st rate research enterprise. At least other countries such as China and Russia developed their own vaccines. In fact, NZ is only fortunate because the virus mutated into the Omicron variant which only gives rise, in the main, to a bad cold.
You can’t seriously expect a nation the size of NZ to have the medical development capacity to research, develop and manufacture vaccines? NZ has 5 million people, much less than most major cities and they’re major exports are primary industries such as farming and logging!
They also didn’t leach off those major nations, they paid full whack for the vaccines they purchased.
We’ll also now see how effective the vaccines are. The virus is now starting to work it’s way through the population, most of which is double jabbed and boosted. Therefore once NZ has had its spike we’ll be able to see case numbers and deaths and see how effective they have been compared to other nations
Chris the point is that there will be no honest reckoning of the damages done by lockout and lockdown. I presume those tourism companies in New Zealand (tourism being one of their if not their biggest export), just continued and flourished?
Jacinda, like the rest of this political mob are incapable of telling the truth and will always look after their careers.
The tourism sector would have been dead and buried anyway, as almost every other country was bouncing in and out of lockdowns and various travel restrictions people simply wouldn’t have risked a long flight and expensive holiday to NZ with so much uncertainty
I genuinely dont think J is terribly career minded – I am picking she will exit as soon as someone else who is relatively honest and competent turns up – the Labour Party in NZ tends to have honest leaders in the main. She has had two incredibly stressful terms and has done her genuine best in a time of ‘difficult’ science. Absolutely bizarre that she is seen as some kind of evil witch – I really despair as to the functional intelligence of most of the human race……………..
She’s a career politician, there’s no doubt about that. I find the vitriol strange though, as she’s not what I’d class as particularly left wing. Her refusal to take on the vested interests of the housing speculators by failing to implement a capital gains tax despite a massive housing crisis being a major example. She’s centrist in the mould of Blair rather than a Corbyn type of situation.
There’s many things she’s done during her time as leader that I don’t necessarily agree with, but compared to the main opposition whose keynote speaker was George Osbourne pushing his austerity policies I’ll have to vote for her again as the alternative will be much worse in my opinion
Can’t agree Chris. I live in Jacinda land. The uncosted costs will be felt for two generations in terms of misdirected debt spending and the the underbelly of education underachievement showing up in the social malaise statistics – these are just the longer term costs.
Every Covid management response has been inexcusably late and incompetent even from the safety of an island nation surrounded by the planets biggest moat
All driven by the ICU incapacity of the state health system and the imperative of avoiding TV cameras at the incoming ambulance bays. Inconceivably, the ICU capacity is now less than at the start of Covid due to an intransigent immigration policy which forced doctors and nurses on temporary work visas to leave at the same time as border controls banned new replacements.
You would appear to have little idea of the dysfunctional governance by this Davos darling – with the most extraordinary exception – the breathtaking ability to maintain a narrative in the media and public mind which is largely at complete variance with what too many are experiencing in their everyday lives, to say nothing in the trend lines of the economic and social metrics, however you may wish to measure these
So with NZs lack of ICU capacity (thanks to 30 years of neoliberalism after the Douglas reforms), doesn’t that make keeping the virus out until large numbers have been vaccinated a sensible solution? As you’re well aware the health system already struggles every winter, so would clogging it up with large numbers of Covid patients not have caused a large number of excess deaths from other illnesses that could otherwise have been avoided?
Most of NZ has also spent less time in lockdown than most other first world nations, and it’s debt to GDP ratio is under 50% whereas almost all of Europe is double that, with America higher again.
Also to provide perspective , the present housing crisis will probably cause way more grief to way more people than the Covid crisis ever will – thanks to neo-liberal largesse. – national squashing any hope of greed tax.
The total lack of responsible leadership by National/Rogernomics has caused a housing crisis that , for many in NZ , will dwarf any adverse effects of Covid – just to keep things in perspective……
Downvoted for merely saying what is happening, I didn’t even offer an opinion. The comments section is getting incredibly partisan unfortunately
It is a trend that Unherd has some definite echo chamber tendencies vs genuine interest in others opinions and experiences. I do think though that part of the issue is that some members feel the need to comment on everything ie some ‘loud’ voices that are not so representative of the main corpus perhaps ?
As another New Zealander in New Zealand (and not, by the way, a fan of the prime minister), I agree with you that the policy of delaying the arrival of a significant outbreak of Covid 19 through isolation has almost certainly saved us from very many premature deaths. However, I would disagree that this has anything to do with the ‘vaccines’, which have been a spectacular failure internationally. Rather it has been because Covid 19 seems to have followed the trajectory of other (though I’m not sure all) epidemics, with the virus concerned moving towards a much more contagious but much less dangerous form. Great strides have been made in the meantime in the treatment of serious cases of the disease and New Zealand is presumably benefiting there as well. Hence we are now facing a much smaller death toll than if we had been open to the earlier variants. I’d emphasise that these things also clearly obviate any simple comparison between the ultimate death-rates in New Zealand and other countries.
We should not underestimate the economic and social costs of the policy followed here. It did after all require some massively expensive lockdowns, many families with members overseas suffered considerably, some tourism would have continued otherwise, unnecessarily onerous restrictions have been placed on some people in order to push them to accept the mRNA jabs and much public discourse has become more unpleasantly intolerant than well informed. On the other hand, these costs cannot compare with the costs in places where the authorities locked down long after there was any chance of their delaying the spread of the disease significantly.
She looks as if she is seriously constipated.
Covid strategies worldwide have caused harms that are of unprecedented proportions. Consider the mandates, vaccine passports, PCR tests, travel restrictions, economic disruption, social engineering, propaganda of fear , disrupted education, increased wealth gap….. and the list does on. I see it as dropping a nuclear bomb, the results of which cannot be seen immediately, but will have a rippling and a crippling effect for years, perhaps a decade.
People have stopped looking towards nature as a guide. Such is the hubris of the governments that in order to stay popular, they have abandoned the lessons of acquired knowledge of respiratory bugs and ignored the natural herd immunity science over the bizarre concept of lockdowns, face masks & segregation of a population of 7 billion. Those practising zero Covid have no knowledge of the logistics and suffering of what they have proposed.
As Covid comes to it’s natural end, there is no celebration, no hope that we have learnt vital lessons. Even now with protesting truckers in Canada and marching Australians, we all continue to be victims of the covid policies. Leaders had a fabulous opportunity to genuinely lead, unfortunately few rose to the occasion save a couple & all we are seeing is authoritarianism and misuse of power.
Spot on in your analysis and summary of the situation.
Excellent and every day there is something else to add – yesterday it was an increase in childhood obesity!
Especially when those with an agenda can exploit the zero covid ideology to advance their aims – whether that be narrow political self-interest, or shoring up share value for large digital corporations for whom lockdown and covid hysteria has been a goldmine.
Also a practice run for implementing Zero Carbon.
The effects of which will end up making Covid look as alarming as a bum pimple.
We are desperately in need of zero stupidity policy in post Covid world. Lets remind ourselves that death and disease are normal parts of a healthy life.
Ah, sweet Devi Sridhar… How do I miss your ejaculations on how zero covid would be achieved had it not been for those mischievous English.
You gotta laugh at the irony of the virus returning to its home in China. Schadenfreude of the most excellent order.
Aaaah, indeed
We should not rest until all hamsters are exterminated
Cheeky! Well done, you!
You shan’t have mine!
What calculus have the vaccines changed? By every metric I have seen… variants, case numbers, hospitalization and deaths are much higher in a post vaccine world. This is amazing considering covid has mutated into a much milder strain. I guess that was one benefit of the vaccines, they may have provided selective pressure for omicron to flourish due to their leaky nature
And did the selective pressure enable Delta? I would have thought so.
And on a purely personal level, vaccines made eff all difference who got COVID in my family and how bad they got it.
Those lockdown enthusiasts who faced, or were able to call early, elections during the peak of pandemic fear were rewarded handsomely, so who could blame them for going hard?
See Ardern, McGowan, Biden even.
The smart ones are now u-turning furiously while posing as if they always knew vaccines would arrive soon so therefore their strategy was perfect. Others are lost in hubris and may suffer a backlash.
“There, the government employs harsh, liberty-crushing restrictions such as mass detentions, quarantine camps, and brutal lockdowns, which have reportedly brought some cities to the brink of starvation.”
I think Anonymous Amy has a typo above–doesn’t she mean Australia?
This article says very little, though anonymous Amy is still being protected. From China? If she angers China, will the NHS fire her? 8 paragaphs of tosh from a so-called expert? Really?
One might thing she would mention the long list of viruses that have been eradicated from the planet, but perhaps there were space considerations. Oh, wait–only smallpox–not worth a mention.
The boffins who advocated Zero Covid–JA, Neil Ferguson–you supply the list, I think Sri Something in Scotland was one….are truly evil, stupid people no matter where there degrees are from and and how many letters they have after their names. Don’t believe them. As I tried to popularize on BBC–w/o much success, but hey, I tried–Trust the Science, not the scientists!
They–the elite–want to control us–the plebs. Never let a crisis go to waste.
As the Chinese may well have released this virus, one can only wonder if there is a Chinese word for karma.
Are these the Chinese words your looking for?
https://www.youtube.com/watch?v=X5qewPet3VE
its a reference to the Joe Rogan scandal, try and keep up people.
Zero Covid as an ideology only advanced because of the usual parade of midwit subjects who were enduring their time in the spotlight. Their ignorance and general dimwittery led to an inevitable power creep. The good news is that these people are broadly disgraced.
For China it’s the usual case of the government keeping their mandate heaven. Not to mention it helps Xi with his domestic reform agenda moving away from classic Dengist state capitalism.
A gentle look inside Jacinda Arden’s world of kindness: https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/dec/12/fractious-australia-has-much-to-learn-from-the-kindness-and-purpose-of-new-zealand-politics
China’s lack of faith in its vaccines, Chinese New Year, Beijing Olympic Games, transmissibility of Omicron or possible emergence of a variant are some of the reasons why China is pragmatically committed to a Zero Covid approach.
Without a zero tolerance strategy China could “experience huge numbers of hospitalisations and deaths”. With such an approach many Chinese feel safe and secure to go about their business.
Zero Covid approach has been highly effective in reducing Covid-19 deaths. It’s not meant to eradicate. It’s meant to reduce the transmission of zoonotic pathogens to a minimum, keeping deaths as low as possible. The Asia-Pacific region, from China to New Zealand, achieved this mainly by closing their borders while also minimising damage to their economy. With 80% vaccinated NZ can now cope with rise in Omicron cases caused by travellers from Australia. NZ has only 53 Covid deaths. Scotland with same population as NZ’s has 10,512 Covid deaths.
Zero Covid has kept Covid-19 deaths low not only in island nations. China with a population of 1.4 billion has just 4,636 Covid deaths, but their neighbour India with same size population has 509,388 Covid deaths. U.S. with a population of 329M has 921,000 Covid deaths. South Korea with a population of 52M has only 7,163 Covid deaths.
UK population of 70M: 178,000+ Covid deaths; 1,163 Covid deaths last week were mostly of those who were unvaccinated.
Thanks for some much needed perspective Vyomesh !
On the face of it that is an egregious misrepresentation of the situation in the UK. The latest figures from the UK Health Security Agency, which relate to the period between Week 3 and Week 6 of the year, show 303 deaths among the ‘unvaccinated’ and 2256 amongst those ‘vaccinated’ (two jabs plus booster) more than 28 days earlier (Vaccine Surveillance Report Week 7, p.42). Those figures are just for England but that is where the overwhelming majority of the UK’s population resides. Where are these figures for UK in the ‘last week’ published?