Édition Principale
US
août 28, 2024 - 8:30pm
Le nouveau nouveau guide de style en cours de développement par l’American Medical Association sur le langage lié au genre propose une terminologie militante qui tend à minimiser les différences sexuelles dans la littérature médicale.
Le guide, encore en projet et devant passer par un processus de consultation publique et d’approbation avant de devenir officiel, indique que l’American Medical Association (AMA) n’a pas l’intention de se détourner de son soutien historique pour les interventions médicales transsexuelles visant à traiter la détresse liée au genre, y compris pour les mineurs. Il approfondit le soutien antérieur de l’AMA pour ce qu’il appelle ‘le langage inclusif’, comme sa suggestion que les chercheurs utilisent le terme ‘sexe assigné à la naissance’ plutôt que ‘sexe’.
GLAAD, un groupe militant LGBT connu pour son oppossition aux limites légales sur les transitions médicales des enfants et pour avoir poussé les entreprises de réseaux sociaux à censurer les discussions sur ces procédures, est mentionné sept fois dans le nouveau guide. L’AAP reprend les définitions du groupe pour des termes tels que ‘queer’ et ‘non binaire’. En expliquant que le terme ‘homosexuel’ devrait être évité au profit de ‘gay’ ou ‘hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes’, citant à nouveau GLAAD.
‘Selon le guide, le genre est défini comme un “construct social” dans une explication de 300 mots. La définition souligne que ‘toutes les cultures n’utilisent pas un système binaire masculin-féminin’ et cite également une définition de l’Organisation mondiale de la santé, qui décrit le genre comme étant “hiérarchique et générateur d’inégalités qui s’entrelacent avec des inégalités sociales et économiques”.
Les auteurs et éditeurs de recherches médicales sont encouragés à utiliser une terminologie neutre en matière de genre dans les contextes de grossesse, d’accouchement et de soins aux nourrissons. Bien que “l’allaitement au sein” soit recommandé principalement pour les situations impliquant des personnes transgenres, le guide de l’AMA suggère également des termes neutres comme “personnes enceintes”, “personnes ayant un potentiel de procréation” et “partenaires non enceintes” dans tous les contextes. Cependant, le guide approuve certaines limites sur le langage militant, décourageant l’utilisation de termes jugés “trop cliniques”, tels que “personnes avec des utérus.
L’AMA, forte de plus de 700 000 membres et éditrice du très influent Journal of the American Medical Association soutient les traitements transsexuels pour mineurs et s’oppose aux législations restreignant ces pratiques. Ce soutien a contribué à forger l’impression aux États-Unis d’un consensus au sein de la communauté médicale sur cette question, un argument majeur parmi les militants. Cependant, malgré le débat considérable au sein de la communauté médicale, la plupart des grandes institutions approuvent formellement ‘les soins affirmant le genre’ pour les enfants, un phénomène que les opposants attribuent à une influence exercée par une minorité vocale au sein des institutions..
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