Un nouveau sondage de Siena College/New York Times indique une nouvelle tendance dans la course présidentielle. Alors que la candidate démocrate Kamala Harris continue de maintenir de petites avances dans la Rust Belt, elle commence à prendre du retard dans la Sun Belt — la région des États-Unis qui comprend des États du Sud tels que la Géorgie et la Caroline du Nord ainsi que l’Arizona dans le Sud-Ouest.
Trump maintient une avance de cinq points en Arizona et de quatre points en Géorgie. En Caroline du Nord, il se situe quelques points au-dessus de Harris. Ces avances deviennent durables, avec de nombreux sondages montrant désormais Trump en tête dans la Sun Belt. Cela constituerait un renversement par rapport à 2020, où il a perdu à la fois l’Arizona et la Géorgie face à Joe Biden.
Une explication de cette nouvelle tendance est que la Sun Belt est devenue de plus en plus inabordable au cours des dernières années. Bien qu’un grand nombre de personnes venant du reste du pays continuent de déménager dans des États comme l’Arizona ou la Géorgie pour travailler ou prendre leur retraite, ces États ont connu une diminution considérable de l’accessibilité au logement par rapport à ce qu’elle était par le passé.
Une analyse récente a révélé qu’environ 25 % des ménages dans 104 comtés de Géorgie dépensent 30 % ou plus de leurs revenus pour se loger. Dans le comté de Cobb, la localité suburbane près d’Atlanta où j’ai grandi, le prix médian de vente d’une maison a atteint 500 000 $ pour la première fois en juin.
À bien des égards, la Sun Belt est victime de son propre succès. Le terrain est beaucoup moins cher et plus abondant que dans les régions côtières du pays. Les impôts sont relativement bas, et la construction de nouveaux logements est assez facile. Mais le massif afflux de personnes venant du reste du pays rend lentement ces lieux plus chers à vivre — surtout lorsque cela est aggravé par l’inflation des dernières années.
La baisse de l’accessibilité pourrait être liée à une autre raison pour laquelle Trump rebondit dans la région. L’ancien président continue de bien se positionner par rapport aux précédents candidats républicains à la présidence en ce qui concerne la diversité de son vote. Le New York Times de cette semaine montre qu’il reçoit environ 40 % du vote hispanique dans ces trois États de la Sun Belt, un chiffre qui le maintient compétitif dans chacun d’eux.
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