Les jours où la plupart des jeunes électeurs, qu’ils soient hommes ou femmes, votaient systématiquement pour le Parti démocrate sont révolus. Parmi les schémas électoraux axiomaticiens brisés par Donald Trump, les jeunes hommes ont basculé vers les Républicains de près de 30%.
Voici le mépris. La presse de gauche a ridiculisé ce changement comme étant simplement l’essor de « la masculinité toxique » et la haine des droits des femmes. The New York Times a décrit quelque chose d’encore plus sinistre, l’appelant une « masculinité hégémonique » rampante.
Ce mépris réflexif peut fournir, sans le vouloir, une explication à ce retournement. De nombreux jeunes hommes croient vivre dans une société de gauche qui les méprise activement, les traitant avec dédain plutôt qu’avec empathie alors que leurs luttes se sont intensifiées.
Imaginez un électeur de 18 ans remplissant son bulletin pour la première fois. En repensant à son enfance et son adolescence, ce jeune homme penserait que son groupe n’est pas du tout l’oppresseur. Au contraire, ils se noient dans les problèmes.
Il aurait atteint l’adolescence alors que le mouvement #MeToo prenait de l’ampleur à l’échelle mondiale. La légitime réprobation des agresseurs sexuels de haut niveau se serait rapidement transformée en une culture où l’on s’écrie, dans laquelle les garçons et les jeunes hommes sont soupçonnés de perpétuer le patriarcat et la culture du viol. La maladresse ordinaire de l’amour juvénile et de l’enquête romantique adolescente a été transformée, du jour au lendemain, en comportements susceptibles d’entraîner des mesures disciplinaires de la part des administrateurs scolaires.
Le début du lycée a coïncidé avec le confinement des écoles par des bureaucrates libéraux pendant la pandémie. N’ayant d’autre choix, les jeunes ont languis chez eux avec des cours en ligne et des socialisations virtuelles qui ne se résumaient guère plus qu’à faire défiler des nouvelles alarmantes. L’année dernière, une étude a révélé que deux tiers des jeunes hommes croyaient que « personne ne me connaît vraiment » et un jeune homme sur trois n’avait passé de temps avec personne en dehors de son foyer la semaine précédente. Des enquêtes montrent que le nombre de jeunes hommes affirmant n’qvoir aucun ami proche a été multiplié par cinq depuis 1990.
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