Kamala HarrisMichael Crick

La convention nationale démocrate de cette semaine a souvent pris des allures de couronnement pour Kamala Harris, et la presse britannique semble clairement désireuse de s’impliquer dans l’esprit des choses. Du The News Agents au diffuseur national, la couverture médiatique britannique depuis Chicago a été remarquablement enthousiaste à propos de la femme qui pourrait bien être la prochaine présidente des États-Unis. Pourtant, certains cercles distingués ont émis des réserves face à ce
traitement médiatique complaisant.

Personnellement, je déteste l’idée d’une autre victoire de Trump.

MAIS l’obligation de la BBC d’être impartiale s’étend aussi aux États-Unis. Pourtant, une grande partie de la couverture de la campagne présidentielle américaine pat la BBC est paresseuse – juste une fête d’amour pour Harris. La plupart de leurs voix démocrates ne sont pas remises en question.

— Michael Crick (@MichaelLCrick) 23 août 2024

Un exemple
notable ce matin est venu du journaliste Michael Crick, ancien rédacteur
politique de Newsnight à la BBC. Sur les réseaux sociaux, Crick a critiqué ce
qu’il a qualifié de couverture « paresseuse » de la campagne
présidentielle américaine par la BBC, la décrivant comme « une simple fête
d’amour pour Harris ». Il a également déploré que « la plupart des voix
démocrates ne soient pas suffisamment remises en question ». Selon lui, il
n’était guère surprenant que la BBC se laisse entraîner
dans ce qu’il appelle le « brat summer » de Kamala…