En Australie, les femmes n’existent plus en tant que catégorie distincte. Le sexe est « modifiable », selon le juge qui vient de statuer dans une affaire qui détruit effectivement les espaces et services réservés aux femmes australiennes. C’est un coup dévastateur pour les droits des femmes dans le pays, qui connaît une « épidémie » de violence contre les femmes selon le Premier ministre Anthony Albanese.
L’affaire judiciaire portait sur la question de savoir si une application réservée aux femmes, Giggle for Girls, pouvait légalement exclure une femme trans. Le juge a décidé que Roxanne Tickle, qui est biologiquement un homme, a subi une discrimination indirecte lorsqu’elle a été exclue de l’application par sa PDG, Sall Grover. Cette dernière a créé l’application comme un « refuge en ligne » pour les femmes après avoir subi les effets néfastes des abus sur les réseaux sociaux alors qu’elle vivait aux États-Unis.
Les implications du jugement, bien qu’elles ne portent pas directement sur la violence sexuelle et domestique, sont considérables. Il n’y a jamais eu de cas plus urgent pour des services réservés aux sexes en Australie, pourtant le résultat confirme que « l’identité de genre » prime désormais sur le sexe. L’un des aspects les plus choquants de l’affaire est que le résultat a été salué par la Commissaire à la discrimination sexuelle de l’Australie, qui a publié un communiqué de presse rempli de jargon familier.
« L’égalité des genres signifie un traitement égal pour les personnes de tous les genres, y compris les personnes trans, a déclaré le communiqué. Nous continuerons à soutenir les communautés trans et à défendre les droits de toutes les femmes, y compris celles qui sont trans. » L’ampleur de l’attaque contre les droits des femmes a été exposée lors des audiences, lorsqu’un avocat agissant pour la Commission australienne des droits de l’homme a affirmé que « le sexe n’est pas un concept binaire et n’est pas exclusivement un concept biologique ».
Ce sont des sentiments choquants, élevant une « identité de genre » indéfinissable — et non vérifiable — au-dessus du sexe biologique. Mais alors qu’une multitude de tribunaux, de politiciens et d’organisations de droits de l’homme ont décidé que le sexe n’est plus évident et immuable, il en va autrement des hypothèses des hommes qui tuent des femmes.
L’année dernière, 64 femmes ont été tuées par quelqu’un qu’elles connaissaient en Australie, un taux plus élevé même qu’au Royaume-Uni. En avril, six personnes — dont cinq femmes — ont été assassinées lors d’une fusillade dans un centre commercial à Sydney. Cela s’inscrit dans une série d’attaques horribles basées sur le sexe qui remonte jusqu’au massacre de Montréal en 1989, lorsque 14 étudiantes en ingénierie ont été assassinées. Le dernier ajout à cette liste sinistre s’est produit au Royaume-Uni le mois dernier, lorsque trois petites filles ont été tuées lors d’un cours de danse sur le thème de Taylor Swift à Southport.
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