septembre 6, 2024 - 7:15pm

→ Tony Blair est ‘inquiet’ au sujet du populisme

La tournée de livres de Tony Blair est en plein essor. Tout juste sorti d’une interview avec le BBC’s Amol Rajan où il a critiqué le système d’immigration post-Brexit du Royaume-Uni, l’ancien premier ministre Tony Blair est de retour dans les gros titres aujourd’hui. Cette fois, il a déclaré à Sky News qu’il était ‘inquiet’ de la montée du populisme menant à des dirigeants autoritaires.

Mais, a-t-il dit, c’est le centre qui vaincra les extrêmes. Il a dit à Sophy Ridge : ‘Le centre n’est pas le milieu flou entre la gauche et la droite. Cela devrait être le lieu des solutions.’ En examinant le nouveau livre de Blair dans The Guardian, l’ancienne première ministre d’Écosse Nicola Sturgeon écrit : ‘Je pense que l’histoire le jugera, et devrait le juger, beaucoup plus gentiment que l’opinion contemporaine ne le fait.’ Ses apparitions constantes à la télévision semblent conquérir de vieux ennemis…

→ ‘Insulte politique’ étrange traverse l’Atlantique

Il est depuis longtemps reconnu que le Royaume-Uni, dans sa consommation culturelle et son discours politique, est de plus en plus devenu un État vassal de l’Amérique. Maintenant, une autre exportation américaine a tardivement atteint les côtes britanniques : traiter vos adversaires de ‘bizarres’. Après que les démocrates ont connu le succès en utilisant le mot pour décrire le ticket Trump-Vance du GOP, le Guardian a maintenant appliqué cela au Parti conservateur britannique — deux fois en l’espace d’une journée.

Source: The Guardian

Le premier des articles observe que le terme ‘bizarre’ a été ‘déployé avec un effet dévastateur aux États-Unis’, et accuse les candidats à la direction conservatrice de ‘paraître bizarres, en raison de leur obsession pour des choses dont personne d’autre ne parle’. Les exemples cités de choses qui n’intéressent pas le public incluent la limitation de la migration et ‘le fléau du woke’. C’est vrai?

→ Viktor Orbán s’oppose à l’UE sur la migration — encore une fois

Viktor Orbán ne s’est pas rendu populaire à Bruxelles ces derniers temps, et le Premier ministre hongrois a aujourd’hui causé d’autres problèmes en demandant à l’UE d’introduire de nouvelles lois sur la migration. S’exprimant lors du Forum de Cernobbio près du lac de Côme en Italie, Orbán a affirmé que, au cours de la dernière décennie, le bloc avait connu une ‘période de processus de désintégration’, et que l’immigration était devenue un ‘problème existentiel’ pour l’UE.

La Hongrie détenait actuellement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, une position qu’elle abandonnera à la fin de cette année. Orbán, visiblement désireux de tirer le meilleur parti de ce temps, a suivi les déclarations d’aujourd’hui en postant sur X que la migration ‘déchire l’Union européenne. Que la Hongrie et d’autres aient la possibilité de se retirer de la politique migratoire commune !’ En ce qui concerne les lois sur la migration, Bruxelles a eu une relation moins qu’harmonieuse avec son membre problématique ces dernières années…