Matt Hancock a déclaré aujourd’hui à l’enquête sur le Covid que les efforts d’autres parties du gouvernement pour assouplir les règles de confinement « ont renforcé sa détermination » à les prolonger.
L’enquête, qui coûtera 208 millions de livres et sera la plus coûteuse de l’histoire britannique, a entendu que l’ancien secrétaire à la santé était « dans une bataille avec d’autres parties du gouvernement pour s’assurer que les mesures que nous prenions étaient suffisantes pour arrêter la propagation du virus ». « Il y avait une pression d’autres pour relâcher des mesures qui, à mon avis, étaient trop tôt », a déclaré Hancock. « Et cela a renforcé ma détermination à résister à ces mesures pour ne pas relâcher trop tôt ».
Hancock a été interrogé sur la façon dont ses expériences sur le terrain dans les services d’urgence ont influencé ses décisions. L’ancien député de West Suffolk a déclaré à l’enquête qu’après un service difficile à l’hôpital de Basildon en janvier 2021, pendant la deuxième vague de Covid, un médecin a éclaté en larmes et lui a dit : « Nous sommes dans une deuxième vague, secrétaire d’État, vous ne pouvez pas permettre une troisième ». « Nous étions également en plein déploiement du vaccin, qui était la solution ultime », a affirmé Hancock. « Et il était crucial que nous ne relâchions pas trop tôt avant que le vaccin ait la chance d’agir ».
L’ancien secrétaire à la santé a également déclaré à l’enquête : « Et j’avais passé tout l’automne précédent à me battre pour que le confinement stoppe la deuxième vague. J’étais déterminé à faire tout ce que je pouvais, mais cet [échange avec le médecin] l’a rendu encore plus fort ».
À la suite de la Covid-19, les dommages causés par des périodes prolongées de confinement et des restrictions sévères sont encore en cours d’évaluation, en particulier dans les secteurs de la santé et des soins sociaux. Un rapport marquant de 2023 du Centre for Social Justice (CSJ) a décrit le confinement comme ayant un « effet catastrophique » sur le tissu social du pays.
« Pendant le confinement, les appels à une ligne d’assistance pour les violences domestiques ont augmenté de 700 % ; la santé mentale des jeunes est passée d’un sur neuf à un sur six et à près d’un sur quatre parmi les plus âgés des enfants », a déclaré le rapport. « L’absence sévère de l’école a augmenté de 134 % ; 1,2 million de personnes de plus ont bénéficié d’allocations de travail, 86 % de personnes de plus ont demandé de l’aide pour des addictions ; les prisonniers étaient enfermés pendant 22,5 heures par jour ».
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