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L’Allemagne aurait délibérément accepté des passeports falsifiés

German Foreign Minister Annalena Baerbock speaks at a Greens event in November. Credit: Getty

juin 28, 2024 - 11:45am

Alors que les Verts allemands chutent à leur plus bas niveau dans les sondages depuis 2018, un nouveau scandale émerge au ministère des Affaires étrangères du pays. Selon des rapports confirmés par le ministère dirigé par la politicienne des Verts Annalena Baerbock, la justice allemande enquête désormais sur des fonctionnaires qui auraient accepté délibérément des documents de visa falsifiés et incomplets. Apparemment, le personnel allemand des consulats et ambassades dans des pays tels que la Syrie, le Pakistan et l’Afghanistan aurait été conseillé d’accepter de faux passeports, permettant ainsi aux migrants de voyager légalement en Allemagne, malgré la violation des règles existantes qui exigent une documentation appropriée.

Ce qui était initialement considéré comme quelques cas isolés pourrait en réalité se chiffrer en milliers, et l’impression qu’un ministère dirigé par les Verts a privilégié l’idéologie au détriment de la procédure légale accélérerait encore plus l’exode des électeurs du parti. La migration devient un enjeu de plus en plus important, notamment après qu’un Allemand de 20 ans a été battu à mort cette semaine par, selon la police, un migrant syrien arrivé dans le pays en 2018.

Évidemment, le soutien des Verts à l’immigration de masse n’a jamais été un secret. La vice-présidente des Verts au Bundestag, Katrin Göring-Eckardt, a notamment réagi à la vague migratoire de 2015 en disant : ‘On nous fait cadeau de gens.’ Cette phrase révèle l’attitude de base des Verts envers tout type d’immigration, quelle que soit sa légalité.

Cependant, depuis 2015, le public allemand a pris conscience des inconvénients de la migration de masse, et l’impact sur les taux de criminalité en particulier ne peut plus être nié. La chef de la police de Berlin, Barbara Slowik, l’a clairement indiqué dans une déclaration la semaine dernière, reconnaissant que les principaux auteurs des crimes au couteau récents sont ‘jeunes, masculins et d’origine non allemande’.

Alors que l’enquête sur les documents de visa falsifiés est en cours, le fait que le ministère des Affaires étrangères n’ait pas encore nié — sans parler du silence de Baerbock sur la question — est un indicateur fort que les autorités agissent sur plus qu’un simple pressentiment. Il y a eu des suggestions par le passé selon lesquelles le ministère contournait les règles existantes pour faire venir des gens d’Afghanistan, et c’est l’accusation la plus substantielle à ce jour. L’accusation se traduirait par l’un des ministères fédéraux les plus importants d’Allemagne se livrant à une forme de traite des êtres humains : permettre à des migrants d’entrer dans le pays sous de faux prétextes ou avec des documents falsifiés est un crime passible de poursuites en vertu de la loi en vigueur.

Alors que cette histoire est toujours en développement, la question que se posent les Allemands n’est plus de savoir si elle est vraie, mais plutôt quelle est son étendue et, surtout, qui est impliqué. Il est peu probable que Baerbock ait donné de telles instructions elle-même, mais il est tout à fait possible que son personnel ait agi conformément aux préjugés idéologiques de leur patronne. Les Verts assistent actuellement non seulement à la discréditation de leurs politiques libérales en matière d’immigration, mais aussi à l’érosion rapide de leur base électorale.

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