Imane Khelif vient de remporter une médaille d’or olympique en boxe féminine dans la catégorie des super légers, dominant Yang Liu de Chine en trois courtes rounds devant une foule pro-algérienne bruyant. Cette victoire fait de Khelif la deuxième Algérienne à remporter l’or à Paris.
Khelif était favorite pour remporter l’or après avoir gagné tous les matchs préparatoires 5-0 par décisions unanimes. Ce qui n’est pas unanime, c’est de savoir si Khelif est réellement une femme — d’un point de vue génétique, ce qui est le seul moyen d’être une véritable femme si nous voulons vivre dans la réalité matérielle.
Les différences physiques ne pourraient pas être plus prononcées dans un sport comme la boxe. Les hommes ont une force de biceps augmentée de 90 % et une puissance de frappe supérieure de 162 %, c’est pourquoi la boxeuse olympique, Angela Carini, a mis fin à son combat contre Khelif après seulement 46 secondes, déclarant ‘non é giusto’ (ce n’est pas juste). Si j’étais une femme parieuse, je parierais aussi sur XY contre XX.
Le sexe est le plus grand déterminant de la performance athlétique. Rien ne se compare. Pas de stéroïdes, pas de dopage sanguin, ni d’entraînement intensif. Rien de tout cela. Être un homme assure presque une victoire contre une femme dans une compétition de haut niveau. Pourtant, pour une raison quelconque, le Comité International Olympique (CIO) a arrêté les tests d’éligibilité sexuelle en 1999.
Lors des Championnats du Monde 2023, Khelif n’a pas réussi le test d’éligibilité sexuelle. Mais il semble que le CIO s’en fiche. Selon le porte-parole du CIO, Mark Adams, l’organisation choisit de faire confiance à ce que dit le passeport d’un athlète. Parce que, selon les mots du président du CIO, Thomas Bach, il n’existe pas de moyen fiable de tester le sexe.
Même si nous avions un test fiable (nous en avons un — comme l’Association Internationale de Boxe l’a déjà établi), le CIO prétend que tester serait ‘stigmatisant’ et une invasion de la vie privée.
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