Étant donné que son parti a promis lors de l’élection de faire de la Grande-Bretagne une « superpuissance de l’énergie propre » avec un système électrique neutre en carbone d’ici 2030, la présence de Keir Starmer à Bakou cette semaine n’était pas surprenante. Il s’est rendu à la conférence annuelle des Nations Unies sur le climat, COP 29, bien que les dirigeants de l’Union européenne, de la Chine, de l’Inde, de l’Allemagne, de la France et des États-Unis ne soient pas attendus.
Selon son porte-parole, le Premier ministre y est allé parce qu’ « il est important que le Royaume-Uni retrouve une position de leadership mondial en matière de climat », et qu’-il voulait « envoyer un signal clair » que la Grande-Bretagne s’engage à des objectifs d’émissions « ambitieux ». Ce qu’il a fait ce matin, en dévoilant un engagement selon lequel, en plus d’atteindre l’objectif d’électricité Net Zéro, la Grande-Bretagne continuerait à réduire les émissions dans d’autres domaines tels que le chauffage et le transport. L’objectif de ce plan est qu’en 2035, les émissions du pays soient réduites de 81 % par rapport à 1990.
Cependant, ce qui n’est pas si clair, c’est de savoir si d’autres grands pays dont les chefs de gouvernement seront absents suivront réellement le chemin que Starmer et le secrétaire à l’Énergie Ed Miliband entendent ouvrir.
L’élection de Donald Trump aux États-Unis a déjà provoqué de vives lamentations de la part des environnementalistes. Après des années de déclarations similaires, en septembre, Trump a décrit le changement climatique comme « l’une des grandes arnaques ». De plus, il a juré de retirer l’Amérique de l’accord de 2015 conclu lors de la COP 21 à Paris, qui devait lier le monde à maintenir l’augmentation des températures moyennes à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels.
Malgré Starmer, il semble donc certain que la COP 29 n’atteindra pas ce que de nombreux défenseurs de l’environnement considèrent comme son principal objectif : un engagement des nations avancées à augmenter « l’aide climatique » au monde en développement de 100 milliards de dollars à 1 trillion de dollars ou plus par an.
Le retour de Trump n’est pas le seul défaut du processus COP sans fin. Neuf ans après la COP 21, il vaut la peine d’examiner ce que certains des plus grands émetteurs du monde ont fait avec leurs propres systèmes énergétiques depuis l’accord « historique » de Paris, en gardant à l’esprit que la Grande-Bretagne représente seulement 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Participez à la discussion
Rejoignez des lecteurs partageant les mêmes idées qui soutiennent notre journalisme en devenant un abonné payant
To join the discussion in the comments, become a paid subscriber.
Join like minded readers that support our journalism, read unlimited articles and enjoy other subscriber-only benefits.
Subscribe